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10 avril 2017 (ivoireagro.com) l’Organisation Mondiale des Cultivateurs de Cacao ( OMCC) et l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural ( ANADER) , ont procédé au lancement du projet ‘’New Generation - Côte d’Ivoire’’, le vendredi 31 mars 2017 au siège de l’OMCC à Cocody, en présence de M. Toussaint N’Guessan , président de l’OMCC et de M. Doumbia Lacina son vice président, et de nombreux partenaires du monde agricole.
‘’Ce projet initié par l’OMCC et l’ANADER qui concerne les jeunes et les femmes membres des sociétés coopératives a pour objectif de contribuer au développement durable de la caféiculture et de la cacaoculture en Côte d’Ivoire par l’insertion des jeunes et des femmes dans les activités de production, de transformation et commercialisation des produits et sous produits issus de leurs exploitations’’ : déclara M. Doumbia Lacina, Vice président de l’OMCC et président du Conseil d’administration de la Fédération ivoirienne des sociétés coopératives des producteurs de café cacao (FISCPCC).
Le projet ‘’New Generation – Côte d’Ivoire’’ qui consistera à l’installation de 3000 jeunes et femmes sur une période de 3 ans durée du projet, soit 1000 jeunes et femmes par an sur l’ensemble des 48 zones ANADER, productrices de café et de cacao, renferme plusieurs avantages. Il va ainsi permettre :
- le rajeunissement des populations agricoles et des vergers ;
- La création d’emplois pour les jeunes et femmes ;
- La sécurité alimentaire ;
- Et à l’autonomisation des femmes.
Comme action concrète le projet ‘’New Generation - Côte d’Ivoire’’ visera notamment à :
- Aider les coopératives à participer à la transformation des produits et sous produits du cacao ;
- Renforcer les capacités techniques et logistiques des coopératives ayant intégré les jeunes et les femmes ;
- Apporter un appui à la professionnalisation des groupes d’entraide en unité mobile de services en milieu rural comme réponse aux contraintes de main d’œuvre adulte et au travail des enfants ;
- Contribuer à l’autonomisation des femmes et des jeunes dans l’exploitation cacaoyère à travers leur plus grande implication dans les productions vivrières ;
- Contribuer à la protection de l’environnement, à l’adaptation au changement climatique et à l’agroforesterie en amenant les jeunes et les femmes à adopter le concept ‘’ cacao, l’ami de la forêt’’.
Malgré les difficultés rencontrées dans le secteur de la cacaoculture dues à la chute vertigineuse du cours mondial entre novembre et février 2017, et ses effets répercutions subies en Côte d’Ivoire par les acteurs, la cacaoculture présente de bonnes perspectives, comme le démontre la présence du (ICCO) en Côte d’Ivoire en mars dernier.
Source: ivoireagro.com
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