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08/12/15 Malamine Sanogo à propos des défis dans la filière coton: faire des efforts internes d’optimisation de nos productions pour améliorer le revenu des producteurs

Malamine Sanogo, directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde était l’invité d’Abidjan.net, le jeudi 3 décembre 2015. Au menu des échanges, le bilan du séminaire de Yamoussoukro. Il a aussi donné les grandes orientations pour redynamiser le binôme coton-anacarde, à travers les différentes réformes en cours.

Faisant le point de la rencontre de Yamoussoukro, Malamine Sanogo estime qu’elle a permis de poser un diagnostic sur les maux qui minent la filière et proposer des pistes de solutions : « Relativement au séminaire de Yamoussoukro, il s’agissait d’opérationnaliser un des axes stratégiques de la réforme dans la filière coton-anacarde. Il s’agissait en premier lieu d’attribuer les espaces à chaque acteur et d’assurer l’organisation de ses activités. Il s’agissait aussi de confier des responsabilités vis-à-vis des acteurs de cette filière. Ces responsabilités sont d’assurer l’encadrement et de faire en sorte que le rendement puisse être bon, améliorer le train de vie de ces producteurs et renforcer leurs capacités». Ces nouvelles dispositions s’expliquent selon le Dg par le trop manque à gagner du producteur en raison de la concurrence déloyale qui s’était installée dans la filière anacarde : « cela a été motivé par le fait qu’après la libéralisation de la filière, nous nous sommes rendus compte qu’il y avait beaucoup de concurrence entre les acteurs. Globalement, les charges sont mutualisées dans la filière coton. Les opérateurs qui font 300 à 400 km pour aller chercher le coton, font des pertes parce que cela n’est pas rentable». Sur la réforme du découpage par zone d’opération pour assainir le milieu, le principe au dire du Directeur général est acquis : « on a pas encore peaufiné le découpage, mais tout le monde est d’accord sur le principe de zoning. Les discussions ont été engagées pour faire la répartition physique. Mais nous pensons qu’il va falloir s’appuyer sur des critères objectifs pour pouvoir départager les zones».

D’importants réglages à faire dans la filière coton
Si dans l’ensemble, le binôme coton-anacarde affiche une meilleure santé, le coton à la différence de l’anacarde traine encore d’énormes difficultés. Face à cela, le Dg entend redoubler d’initiatives pour permettre à cette spéculation d’occuper une position honorable à l’échelle internationale par un accroissement du volume de production comme l’anacarde : « au niveau du coton, la situation est reluisante notamment la production. Nous sommes à 450.000 tonnes pour la campagne 2014-2015 et nous envisageons 500.000 tonnes pour la campagne 2015-2016. En même temps, nous avons une augmentation des superficies. Nous avons aussi une augmentation du nombre de producteurs. Mais il y a quelques réglages à faire en ce qui concerne le rendement à l’hectare, parce qu’il y a un déficit de rendement. Il y a aussi la qualité du coton qui n’est pas du tout bonne. 80% de la qualité du coton acheté n’est pas bonne» a-t-il avoué. Il propose des réformes indépendamment du marché international : « au niveau du coton, pour améliorer le retour des producteurs, nous devons faire des efforts internes d’optimisation de nos productions pour pouvoir dégager des marges et améliorer le revenu des producteurs, en un mot pour asseoir la durabilité de cette filière ».

Comment la réforme a boosté la production ivoirienne d’anacarde
La Côte d’Ivoire, est désormais premier producteur mondiale de noix de cajou devant l’Inde avec un volume de production estimé à 700.000 tonnes. Ce rang est dû en partie selon les explications du Dg à l’institution de la réforme. Cette réforme a favorisé de meilleures offres de prix aux producteurs. «La Côte d’Ivoire est passée premier producteur mondiale grâce à la réforme. Vous savez qu’avant cette réforme, l’anacarde se payait souvent à 25, 30 voire 50 FCFA. C’étaient les gros opérateurs de la filière qui dictaient leurs prix. Mais la réforme a permis de réorganiser, de structurer la filière. Aujourd’hui, ceux qui avaient abandonné leurs champs sont repartis au champ. Ceux qui n’entretiennent pas leurs champs se sont mis à la tâche. C’est le résultat des prix offerts aux producteurs dans le cadre de la réforme. Avant la réforme, on avait les prix indicatifs. Mais avec la réforme, nous partons sur la base d’un prix planché minimum ».

La qualité et la transformation, l’un des grands défis à relever
Dans le cadre de cette réforme, un accent a été mis sur la qualité avoue le Dg. « les prochains défis, c’est d’abord de maintenir notre rang de premier producteur mondial. Deuxièmement, c’est de travailler sur la qualité parce que c’est la qualité qui se paye. Cela nécessite de renforcer l’encadrement des producteurs pour qu’ils fassent de la qualité. Car, la qualité se répercute sur les prix et accélère le niveau de transformation. Pour pouvoir assurer la transformation, nous sommes en train de créer un centre de formation pour les jeunes. Nous travaillons aussi avec le ministère de l’Industrie pour renforcer les capacités des transformateurs locaux et pour mettre en place un certain nombre d’instruments du marché pour leur permettre d’avoir accès à la matière sur le marché».

Ernest Famin

Source: L'Intelligent d'Abidjan

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