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20 novembre 2016 (ivoireagro.com) La 2ème édition du Salon International des Equipements et des Technologies de Transformation de l’Anacarde (SIETTA) a été marquée par la création du Conseil Consultatif et Technique International du Cajou (CCTIC), au palais de la culture de Treichville.
A cet effet la Côte d’Ivoire a été désignée pour abriter cette nouvelle institution africaine du cajou. Cinq pays ont signé cette convention. Il s’agit du Cameroun, du Benin, du Togo, de Burkina Faso, et de la Côte d’Ivoire, tous producteurs de la noix de cajou.
La production de la noix de cajou de l’Afrique représente à elle seule 60% du volume mondiale et 90% de l’offre mondiale.
Le CCTIC est né des recommandations de la première édition SIETTA et de la rencontre d’Accra en avril 2016, du fait de l’intérêt que les acteurs publics et privés en Afrique portent à cette filière, a souligné le Directeur Général du Coton et de l’Anacarde, et Commissaire Général du SIETTA 2016, le Dr Adama Coulibaly.
Selon le DG Adama Coulibaly : « les objectifs visés s’articulent autour des points suivants :
- - Constituer un outil de plaidoyer et de lobbying en faveur du développement du secteur cajou africain ;
- - Favoriser l’échange d’informations techniques et scientifiques ainsi que les synergies d’actions entre les pays membres ;
- - Fournir des informations techniques et économiques aux Etats membres en vue d’assure la compétitivité de la filière ;
- - Appuyer les Etats membres dans l’élaboration des politiques et stratégies de développement de la filière anacarde ;
- - Appuyer les Etats membres dans la recherche de financement et dans la mise en œuvre des politiques, stratégies et programmes de développement de la filière anacarde en Afrique. »
Le CCTIC qui devient ainsi l’organe suprême du secteur de l’anacarde en Afrique pourrait influencer le cours mondial de la noix de cajou.
Source: ivoireagro.com
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