19 juin 2020 (ivoireagro.com) Les producteurs de cajou ne sont pas contents de la façon dont la commercialisation de l’anacarde se déroule en Côte d’Ivoire. Le vice-président du groupement d’intérêt économique des producteurs de cajou en Côte d’Ivoire, Dagou Attia, a, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée le samedi 7 juin 2020, au Palm Club, dénoncé des dysfonctionnements constatés dans le circuit de la commercialisation du noix de cajou.
Aujourd’hui, voilà comment des gens détruisent les efforts de l’Etat de Côte d’Ivoire par leurs incompétences et détruisant par ricochet la vie des producteurs d’anacarde et des coopératives ainsi que leurs faitières.
Au lieu d’offrir un plan de développement à la filière qui prend en compte l’amélioration de revenus des producteurs, nous assistons à un enrichissement de la bureaucratie du Conseil coton anacarde. Nous continuons de demander au gouvernement l’implication du GIE-PROCACI dans les achats bord-champ afin de faire respecter le prix officiel annoncé.Comment comprendre que le gouvernement de Côte d’Ivoire fait tout son possible pour mettre des fonds à la disposition de la filière anacarde pour booster la commercialisation en 2019 et 2020 et la CCA donne au GIE-GEPPA qui est une organisation d’exportateurs nationaux issue de l’Association des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire (AEC-CI), le monopole des achats au bord-champ, à l’exportation en passant par les magasins portuaires au détriment d’une frange d’Exportateurs nationaux et pire sans associer les organisations des producteurs ?C’est pourquoi cet autre groupe d’Exportateurs a aussi mis en place un GIE dénommé Plateforme nationale des Exportateurs de cajou. A la limite, c’est le Conseil du coton et de l’anacarde et le GIE-GEPPA qui font la pluie et le beau temps dans la commercialisation intérieure et extérieure, plombant ainsi ces 2 dernières campagnes, a expliqué le conférencier. Qui demande la démission du DG du Conseil coton et de l’anacarde.
Source:
Afriksoir