18 juin 2020 (ivoireagro.com) Absorber d’ici 4 ans la récolte d’hévéa non traitée. Tel est l’objectif de la récente convention signée entre 12 entreprises de transformation et l’Etat de Côte d’Ivoire ce 12 juin dans les locaux de la primature ivoirienne sis au Plateau.
En présence de M. Hamed Bakayoko ministre d’Etat, ministre de la défense assurant l’intérim du premier ministre, les usiniers par cette convention s’engagent à prendre en compte dans la transformation des fonds de tasses, un surplus de 400 000 tonnes, soit un accroissement de plus de 50 % de la capacité habituelle et dont l’investissement est estimé à 58,5 milliards de F CFA. Et ce, d’ici 2023.
Avec l’exécution de cet accord, l’exécutif permettra aux industriels de transformation du caoutchouc naturel ivoirien, plusieurs mesures d’accompagnement fiscales et douanières qui pourraient s’exprimer par l’octroi de 25 et 75 % de crédits d’impôt selon les zones d’installation, de la capacité de traitement et des montants d’investissement.
Une opportunité pour l’ensemble de la filière hévéicole qui permettra l’accroissement de la production usinée mais également et surtout pour les producteurs qui verront ainsi l’amélioration de leur revenu substantiel.
La coordination et le suivi de la mise en œuvre de cette convention seront l’œuvre du Conseil Hévéa-Palmier à huile en liaison avec le CEPICI.
Notons par ailleurs la présence du Ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba ; du ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani; du ministre de l’Economie et des Finances, Monsieur Adama Coulibaly; du Ministre auprès du Premier ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo; du Ministre auprès du Premier ministre, chargé de la Promotion de l’Investissement Privé, Emmanuel Esmel Essis et le Directeur Général du Conseil Hévéa-Palmier à Huile, Fougnigué Edmond Coulibaly au compte de l’Etat de Côte d’ivoire et de l’Association des Usiniers Producteurs de Caoutchouc Naturel (Aupcn) pour ce qui concerne l’autre partie.
Source:
latribuneagricole