
L'atelier a permis de faire le point sur la nature, l’objectif et les conditions d’attribution des subventions à coûts partagés du Ppca. (Ph : DR) Le mécanisme des Subventions à coûts partagés (Scp) du Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l'anacarde (Ppca) a été lancé, vendredi 14 juin 2019, au cours d'un atelier à l'hôtel Palm Club à Abidjan-Cocody.
L'accélération de la transformation des matières premières, notamment de l’anacarde, est présentée comme l’un des axes majeurs de la politique de développement économique et social mise en œuvre par le Gouvernement de Côte d'Ivoire. Pour atteindre cet objectif, les autorités ivoiriennes se sont entourées de toutes les garanties. La dernière concerne le mécanisme des Subventions à coûts partagés (Scp) du Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l'anacarde (Ppca) dont le lancement a eu lieu vendredi 14 juin 2019, au cours d'un atelier à Abidjan-Cocody.
Docteur Adama Coulibaly, Coordonnateur du Ppca et Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde (Cca) a rappelé que la Côte d’Ivoire est le premier pays producteur de noix brutes de cajou au monde, avec une production de 761 317 tonnes en 2018, soit près de 24% de la production mondiale de cajou. « Cependant, le taux de transformation locale du cajou étant inférieur à 10%, l’essentiel de la production nationale est exporté à l’état brut vers des pays d’Asie, privant ainsi notre pays de sources potentielles de création de richesse et d’emplois, notamment pour les femmes et les jeunes », a-t-il déploré. Il a salué le mécanisme des Scp du Ppca dont l'objectif, dira-t-il, est notamment d’accroître la productivité, la qualité et la valeur ajoutée de la noix de cajou, au profit des petits exploitants et de l’industrie de la transformation locale.
Le Coordonnateur du Ppca a invité les femmes et les jeunes porteurs de micro-projets, les coopératives de producteurs de cajou, les industriels de cajou et les opérateurs d’entrepôts à soumettre des projets et à participer activement à leur mise en œuvre. Dr Adama Coulibaly a également exhorté le secteur bancaire et financier à s’impliquer fortement dans la réalisation de ces sous-projets à travers notamment un traitement diligent des demandes de financement des candidats éligibles au Ppca.
Le Gouvernement, faut-il le rappeler, a entrepris des actions pour le renforcement de la filière du cajou ivoirien, à travers notamment la signature d’un accord de financement avec le Groupe de la Banque mondiale le 21 avril 2018, portant sur la réalisation du Ppca. Arthur Coulibaly, Spécialiste en facilitation du financement du Ppca a présenté ledit mécanisme. Il a notamment indiqué que le Ppca comporte trois composantes techniques : appui institutionnel et gouvernance de la chaîne de
valeur de l'anacarde ; amélioration de la productivité et accès aux marchés. Et appui au développement du secteur privé et à l’investissement dans la transformation de la noix de cajou.
S’agissant des prochaines étapes, un appel à projets national sera lancé le lundi 17 juin 2019 et le retrait des dossiers de candidature débutera le vendredi 21 juin 2019, notamment dans les directions régionales du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) des dix-neuf régions de production de l’anacarde, et au siège du Cca à Abidjan.
Source:
Infodrome