04 mai 2018 (ivoireagro.com)C’est un cri d’alarme qu’a poussé Nana Opanbour Bonsu II, président de Concerned Farmers Association of Ghana, face au défrichement des cacaoyers au profit de la culture du caoutchouc dans la région orientale du Ghana. Il a estimé que la situation était préoccupante car certains chefs contraignaient les cacaoculteurs à libérer leurs fermes pour la culture des hévéas.
Nana Opanbour, qui s’exprimait lors des journées de dialogue sur l’agriculture organisées par l'Association des journalistes agricoles et de développement rural du Ghana (Gardja) à Accra, a déclaré qu'environ 15 000 acres seraient défrichés et 2 000 hectares de cacaoyers avaient déjà été détruits.
« Si nous perdons notre cacao, il n'y aura pas de vie pour le Ghana car c'est l'épine dorsale de l'économie, non seulement car il fournit de la nourriture et des emplois mais aussi en tant que produit d'exportation », a déclaré Nana Opanbour tout en appelant les parties prenantes du secteur à adopter des règlements qui protégeraient les cacaoyers contre de telles "attaques".
Emmanuel Opoku, directeur exécutif de la Cocoa Health and Extension Division (CHED), a encouragé les agriculteurs à enregistrer leurs terres et à développer le bon type de matériel de plantation ce qui contribuerait à la durabilité de leurs exploitations. Il a également exhorté les agriculteurs à se tenir au courant des nouvelles technologies pour améliorer leur activité de cacaoculture face au changement climatique et a assuré que des mesures seraient mises en place pour arrêter la destruction des cacaoyers.
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commoda