04 mars 2018 (ivoireagro.com) Une unité de transformation et de conservation de la banane plantain, une usine de transformation du riz et une plateforme de chargement et de déchargement de gros sont prévus à Yamoussoukro, dans le cadre du programme d’appui à la production vivrière et à la sécurité alimentaire (PAPV-SA).
La pose de la première pierre de ces différentes infrastructures a eu lieu samedi dans le village de Fondi, à 10 km de Yamoussoukro, par la présidente de la Fédération nationale des sociétés coopérative de viviers de Côte d’Ivoire (FENASCOVICI), en présence du directeur de l’Agriculture et du développement durable du district autonome de Yamoussoukro et de la secrétaire exécutive nationale de la lutte contre la vie chère, représentant le ministre du Commerce, de la Promotion des PME et de l’Industrie.
L’usine de transformation de riz sera construite sur un site de deux hectares dans le village communal de Dougounou-Kouadiokro, sur l’axe Yamoussoukro-Bouaflé. L’unité de transformation et de la conservation de la banane plantain ainsi que la plateforme qui est un marché de gros moderne, seront construites à Fondi, sur un terrain deux hectares et porteront le nom de Mamie Faitai, la sœur ainée du président Houphouët-Boigny.
Le marché ultra moderne sera à l’image de Régis en France, avec une emprise de 20 000 m². Il sera doté d’une garderie d’enfants, d’un hôtel, d’un hôpital, et d’un établissement financier.
Les travaux de réalisation de chaque ouvrage vont durer 24 mois et le projet va générer 33 276 emplois directs et accroître considérablement la production agricole de la région, notamment le vivrier.
La présidente du FENASCOVICI, Irié Lou Colette, a invité les délégués et les présidentes des coopératives de femmes de Côte d’Ivoire à s’unir autour du projet pour une production de quantité et de qualité avec des produits bio pour une bonne sécurité alimentaire.
La secrétaire exécutive nationale de la lutte contre la vie chère, Bah Koné, a salué la FENASCOVICI et son PCA pour avoir su porter le projet avec la noble mission de nourrir les populations ivoiriennes à moindre coût.
Elle a exhorté principalement les jeunes et les femmes à adhérer au “projet d’envergure” dont l’objectif est réduire la pauvreté, redynamiser l’activité économique et de favoriser l’émergence agricole en vue de le porter à maturation.
Le projet PAPV-SA, financé par la Banque africaine de développement (BAD) et qui couvre 31 régions et deux districts, va coûter globalement 265 milliards de FCFA. Il vise, en plus de la construction d’usines et plateformes, la mise en place de 50 000 ha de vivriers dont 80% avec un système d’irrigation goutte-à-goutte.
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AIP