28 décembre 2017 (ivoireagro.com) Les acteurs agréés de la filière du cajou en Côte d’Ivoire vont bientôt plancher sur la problématique de la sécurisation des transactions, surtout financières, a appris l’AIP au cours d’une rencontre préparatoire tenue à la sous-préfecture de Séguéla (Centre-ouest, région du Worodougou).
Pour le président du conseil d’administration de l’Association des acheteurs, exportateurs et transformateurs d’anacarde du Worodougou (2ATEW), Soumahoro Abdoulaye, à l’occasion d’une « journée de l’acheteur de l’anacarde » qui se déroulera le 13 janvier prochain, des opérateurs vont réfléchir sur le thème de la sécurisation de la commercialisation intérieure, à travers une communication.
Dans le Worodougou, durant les cinq mois d’intenses activités se rapportant à la campagne de commercialisation de l’anacarde, un flux financier de plus de 40 milliards de francs CFA est drainé. Ce qui engendre de récurrents et souvent spectaculaires braquages des acheteurs et autres pisteurs à la sortie des banques ou en partance pour leurs lieux de collecte du produit.
Lors de la précédente campagne, ce sont ainsi plus de 100 millions de francs CFA qui ont été arrachés à leurs propriétaires.
La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de noix de cajou avec 686 000 T et également le premier exportateur, rappelle-t-on.
Source:
AIP