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L'objectif de cette conférence de presse de ces acteurs du monde agricole en Afrique, était de faire des propositions pour un modèle de développement durable du secteur agricole en Afrique, à l'endroit des décideurs de ce Sommet UE-UA qui se tiend les 29 et 30 novembre à Abidjan.
Les conférenciers du jour étaient : Mme Imma DE MIGUEL Conseillère Régionale Plaidoyer de OXFAM, M. Mathias N'GOAN AKA, Président du Conseil d'Administration (PCA) de l'ANOPACI, M. Nagi ICHIDOU Directeur Général de TIRISKI de la Mauritanie, et de M. Bocar DIAW , Président de la FENAFILS du Sénégal.
Ceux-ci ont d'une part fait un diagnostic des facteurs endogènes et exogènes qui sont un handicape pour le développement du secteur agricole en Afrique, et d'autre part, ont fait des recommandations pour un partenariat gagnant- gagnant avec l'UE.
M. Mathias N'GOAN AKA, PCA de l'ANOPACI a décrié le manque de solidarité des acteurs du monde agricole au niveau national comme sous régional en Afrique, ainsi que des Etats de la sous région. Cela a pour conséquence la fragilisation de toute politique de développement agricole, rendant ainsi l'agriculteur non compétitif face a la concurrence du marché locale comme extérieur.
Selon Mme Imma DE MIGUEL, Conseillère Régionale Plaidoyer de OXFAM, ce sommet doit prendre en compte des mécanismes de transparence de l'aide de l'UE, afin de s'assurer de sa bonne utilisation au profit du secteur privé africain, notamment celui de l'agriculture familiale. Elle a insisté sur la prise en compte des femmes et des jeunes dans la politique d'investissement d'aide de l'Union Européenne.
Pour M. Nagi ICHIDOU, Directeur Général de TIRISKI (entreprise laitière de la Mauritanie), le développement de l'agriculture en Afrique doit être axé sur trois paramètres que sont : la production, la transformation et le marché. Selon lui, sans la synergie de ces trois paramètres, les acteurs du monde agricole ne pourront jamais tirer profit de leur activité.
De son coté, M. Bocar DIAW , président de la FENAFILS du Sénégal, les Etats africains doivent alléger la fiscalité en accordant des facilités notamment des exonérations ou des réductions de taxes pour les entrepreneurs africains du secteur agricoles.
LES RECOMMANDATIONS AU SOMMET UE - UA POUR UN PARTENARIAT GAGNANT -GAGNANT AVEC LE MONDE AGRICOLE EN AFRIQUE.
I- Recommandations à l’Union européenne:
1) L’engagement accru du secteur privé ne doit pas se faire au détriment du maintien de l’accent du développement agricole sur les exploitations familiales;
2) L’agriculture et la sécurité alimentaire sont un secteur focal clé de la coopération UE-Afrique, et devraient continuer de l’être;
3) S’assurer que les investissements agricoles de l’UE dans les pays africains ciblent spécifiquement les priorités des femmes et des jeunes pratiquant l’agriculture à petite échelle;
4) Tenir compte du contexte sociopolitique local dans la programmation du développement par l’UE;
5) Maintenir l’intégrité de l’aide agricole en tant qu’outil pour éradiquer la pauvreté et assurer la sécurité alimentaire;
6) Soutenir des modèles agricoles durables.
II- Recommandations à l’Union africaine:
1) Accélérer la mise en œuvre de l’engagement de la Déclaration de Malabo portant sur l’allocation de 10 % des budgets nationaux au secteur agricole et le renforcement de la résilience des petits exploitants agricoles;
2) Cesser de réorienter l’aide des donateurs vers des priorités autres que les petits exploitants agricoles;
3) Les États membres de l’Union africaine devraient accroître les efforts visant à soutenir les agricultrices d’une manière ciblée;
4) Abolition de toutes les formes de discrimination à l’encontre des agricultrices;
5) Renforcer la transparence et la redevabilité par des systèmes de suivi financier;
6) Les gouvernements doivent s’assurer de mettre en place une législation et des politiques foncières, et une capacité de mise en œuvre, avant de lancer un programme d’investissement;
7) les gouvernements doivent éviter tout transfert à grande échelle de terres des mains des communautés locales, et adhérer au principe du Consentement préalable libre et éclairé.
Source: ivoireagro.com
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