
10 novembre 2016 (ivoireagro.com) L’Association des Professionnels du Caoutchouc Naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC) organise depuis ce mercredi 9 novembre 2016 dans un réceptif hôtelier de la ville de Bonoua, en présence de M. Amoikon Banga, Président du Conseil d’Administration du Fonds Interprofessionnel de Recherche et de Conseil Agricole (FIRCA), de M. Oumar N’Diaye Conseiller Technique du Directeur Exécutif du FIRCA et de plusieurs associations de la filière, un atelier de réflexion sur la filière hévéa dont l’objectif principal est de trouver des solutions pour la mise en place du collège des producteurs qui permettra à la filière de passer à l’interprofession.
« L’APROMAC est adossé sur deux piliers essentiels, le collège des producteurs d’une part et le collège des usiniers d’autre part. Celui des usiniers a été déjà mis en place et est fonctionnel depuis 1 an et demi. Par contre celui des producteurs a de la peine à se mettre en place malgré les efforts des uns et des autres à aller à l’union… » a indiqué Eugène Krémien, Président du Collège des Usiniers et Représentant du Président de l’APROMAC Fulgence Koffi puis d’ajouter « le Président Koffi a demandé à tous les producteurs de se réunir afin d’aplanir toutes les difficultés pour enfin créer ce collège qui nous permettra d’aboutir rapidement à l’interprofession. Nous sommes donc réunis ce matin pour discuter sur toutes les difficultés à lever... »
Outre la création du collège des producteurs, cet atelier qui se tiendra sur deux jours soit du 9 au 10 novembre penchera sur trois autres points essentiels à savoir, l’information sur les textes de l’ordonnance des Interprofessions Agricoles, la mise en place d’une coordination des OPA existantes et les problèmes posés par l’exportation du caoutchouc de fond de tasse.
Le Fonds Interprofessionnel de Recherche et de Conseil Agricole (FIRCA) était représenté à cet important rendez-vous par son Président du Conseil d’Administration Amoikon Banga et Oumar N’Diaye Conseiller Technique du Directeur Exécutif du FIRCA qui sont venus s’assurer de la bonne tenue des travaux de cet atelier « nous travaillons uniquement avec les organisations représentatives des filières, nous devons donc nous assurer que ceux avec lesquels nous tavaillons, représentent effectivement les producteurs, les transformateurs, les pépiniéristes… » a-t-il souligné.
Rappelons que depuis 2011, une ordonnance régie le fonctionnement des professions agricoles en Côte d’Ivoire qui les structures autour d’interprofessions fortes et qui leur donne les moyens d’agir en tant que professionnels dans la résolution de problèmes de développement qui les concernent et l’élaboration des stratégies qui leur permet de tirer meilleurs profils de toute la chaine de valeur.
Source:
ivoireagro.com