
04 octobre 2016 (ivoireagro.com) Le Directeur général adjoint du Conseil café-cacao (CCC), organe de régulation, de stabilisation et de développement de cette filière, Edouard N’guessan a indiqué lundi lors de la conférence de presse marquant la clôture de cette 3ème édition des Journées Nationales du Cacao et du Chocolat (JNCC) que l’"agroforesterie et l’irrigation goutte à goutte" peuvent être des solutions pour restaurer de 20 %, le couvert forestier ivoirien.
"Le conseil a mis en place le concept « Cacao, ami de la forêt ». Un concept qui allie restauration de la forêt telle qu’elle était avant les indépendances pour atteindre un minimum de couvert forestier de 20% et l’agroforesterie c'est-à-dire planter des arbres dans des plantations, ", a déclaré M. N’guessan, face nationale et internationale.
L’objectif selon lui, est d’"aider les structures spécialisées que sont la Société de Développement des Forêts, (SODEFOR) et le Centre National de Recherche Agronomique (CNRA), à restaurer le couvert forestier et à le ramener à un niveau de 20%", ajoutant que les producteurs de cacao dont la Côte d’Ivoire est le premier exportateur mondial savent qu’ils peuvent associer des arbres à leur culture.
Le Conseil pourrait mettre à la disposition de ces structures des "financements" pour l’accomplissement de cette tâche, car "il pleut plus dans les zones où il y a des arbres", a souligné le numéro deux du Conseil Café-Cacao.
Outre l’association des plantations avec les arbres, le Directeur Général Adjoint du Conseil café-cacao a évoqué la possibilité d’introduire "l’irrigation goutte à goutte", citant l’exemple des pays comme Israël qui n’ont pas de couvert forestier mais qui font pousser des plantes dans le "désert" du Néguev (Sud d’Israël).
"On a des cours d’eau autour desquels on peut bâtir un système d’irrigation pour faire ces tests et l’étendre au fur et à mesure", a-t-il proposé, annonçant que ces essais pourraient commencer avant la fin de cette année.
Rappelons que de 16 millions d’hectares en 1990, le couvert forestier de la Côte d’Ivoire a été estimé à deux millions d’hectares en 2015, selon le ministère des Eaux et Forêts.
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ivoireagro.com