
02 octobre 2016 (ivoireagro.com) L’impact sur la vie socio-économique des résultats de la recherche agronomique ivoirienne, ceux du cacao en particulier a été présenté à la délégation des experts venus de la République Démocratique du Congo (RDC), en visite de travail en Côte d’Ivoire du 15 au 30 septembre 2016.
L’introduction en milieu paysan du cacao 18 mois, communément appelé « cacao Mercédès » s’est avéré bien bénéfique. La Côte d’Ivoire a maintenu son rang de 1er pays producteur de cacao avec une production de qualité qui ne va que croissante. Le monde rural n’est pas resté en marge de ce développement ; comme le témoigne M.OKEÏ Michaël producteur à Blé dans la région de Divo, père de six (06) enfants.
« J’ai commencé le cacao Mercédès en 2011 avec un demi-hectare. Actuellement j’en ai 1hectare et demi. Franchement, avec le respect des bonnes pratiques agricoles, je m’en sors ! Moi qui suis revenu en 2008 sans rien au village, aujourd’hui je termine ma maison ici au village et je compte en construire une autre en ville (Divo) » explique le quadragénaire, visiblement heureux de partagé son expérience avec l’auditoire d’experts congolais conquis et stupéfaits de voir des cacaoyers autant chargés de cabosses.
Le cacao Mercédès permet de produire en milieu paysan entre 1.2 et 1.5 tonne/hectare contre 750kg/hectare en moyenne avec les anciennes variétés. Il présente une meilleure tolérance aux maladies du cacaoyer et rentre en production seulement 18 mois après plantation tandis qu’il faut attendre 5 ans pour les anciennes variétés.
La visite des experts de la RDC fait suite à celle du ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Elevage, Prof Emile Christophe Mota NDONGO, de ce pays frère. Visite au cours de laquelle des axes de coopération avaient été définis avec le Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) en vue de trouver des solutions adaptées aux contraintes agricoles congolaises. Les spéculations retenues sont le Café, le Cacao, le palmier à huile, les cultures vivrières et maraichères entre autres.
La RDC entend se repositionner dans le domaine agricole africain et mondial avec l’appui de la Côte d’Ivoire à travers l’expertise du CNRA.
Source:
ivoireagro.com