Seulement 25 chalutiers sur les 76 enregistrés précédemment comme opérant dans les eaux territoriales du Ghana se sont vus refuser le renouvellement de leurs licences au motif qu’ils ne remplissaient pas les nouveaux critères édictés par une directive émise en juillet dernier, a annoncé aujourd’hui le ministre de la Pêche et du développement de l’aquaculture, Mavis Hawa Koomson.
Cette nouvelle directive édictait de nouvelles spécifications techniques pour les chalutiers industriels et, de façon générale, les navires de pêche, ainsi que de nouvelles règles de sécurité, rapporte ghanaweb.
(ivoireagro.com) L’objectif est d’éviter de capturer des poissons trop petits et de préserver les ressources halieutiques. Le ministère entend à ce que, à terme, tous les navires industriels et els thoniers ayant une licence au Ghana utilisent un système géré électroniquement. Un système pilote devrait être lancé en juin.
En raison de la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN), le pays perdrait chaque année plus de $ 200 millions en recettes. Un problème qui s’étend sur l’ensemble de l’Afrique de l’ouest comme ailleurs dans le monde. En Afrique de l’Ouest, l’ONU estime que près de 40% du poisson capturé l’est illégalement, causant un manque à gagner de $ 2,3 milliards par an.
Le Ghana prévoit des amendes pour la pêche illégale allant de $ 100 000 à $ 2 millions mais souvent les contrevenants ne sont aps prix ou ne paient pas.
Source:
commoda