08 novembre 2017 (ivoireagro.com) Piment, courge et aubergine du Ghana pourront à nouveau rentrer sur le marché européen à partir de janvier 2018 suite à la décision du 31 octobre de la Commission européenne (CE) de lever l’interdiction actuelle sur les légumes et fruits du Ghana. Les exportations bénéficieront d’un accès préférentiel au marché européen prévu par l’Accord de partenariat économique entré en vigueur en décembre 2016.
Les exportations de fruits et légumes du Ghana étaient interdites depuis octobre 2015, une décision prise par l’UE suite à l’infestation d’organismes nuisibles constatés sur de nombreux lots en provenance du Ghana. Une infestation qui a été croissante de 2012 à 2015, le Ghana ayant eu le plus grand nombre d'interceptions au niveau mondial en 2015. En vigueur jusqu’en décembre 2016, l’interdiction avait été reconduite pour une année suite à une mission d’audit non concluante.
Depuis le début de l'interdiction, les autorités ghanéennes ont pris des mesures correctives importantes pour améliorer le système d'inspection et de contrôle phytosanitaire aux points de sortie, en particulier à l'aéroport international de Kotoka, mais aussi pour élaborer et mettre en œuvre un programme d’étiquetage vert (Ghana Green Label Scheme).
« La Commission européenne félicite le Ghana d'avoir franchi cette étape importante et encourage le Ghana à consolider le système amélioré et à poursuivre les améliorations du système de certification phytosanitaire pour se conformer pleinement aux exigences phytosanitaires de l'UE », indique un communiqué de la délégation de l’UE au Ghana.
Selon le communiqué, ce résultat a été possible grâce aux efforts conjugués du Plant Protection and Regulatory Service Department (PPRSD) du ministère de l’Alimentation et de l’agriculture et du soutien coordonné de plusieurs partenaires de développement, notamment l’UE via le programme TRAQUE (Trade related Assistance and Quality Enabling ), la Coopération internationale allemande(GIZ), l'ambassade des Pays-Bas à travers le projet GhanaVeg et l’USAID.
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commoda