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le Forum iternational de l'économie circulaire se tient du 15 au 18 octobre 2024 à Sofitel Hotel Ivoire Cocody---   Thème de ce forum: Villes Durables et Technologie, quelle contribution pour l'économie circulaire? --  Participation du District de la vallée du Bandama avec l'ONG EHYA , ATOUTS ET SICRED, -- Instauration du repos biologique sur les lagunes de  Aby et de Grand-Lahou, ainsi que les lacs de Kossou et de Buyo, à partir du 01 juillet -- REPOS BIOLOGIQUE EN CÔTE D’IVOIRE : ZONE MARITIME :   -Pêche artisanale : du 1er au 31 juillet ; -Pêche industrielle et semi industrielle: du 1er aout au 31 aout ;      ZONE LAGUNAIRE : -Du 1er juillet au 30 septembre ;      EAUX CONTINENTALES :- Du 1er septembre au 31 octobre

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Sécurité alimentaire en Haïti

À une centaine de kilomètres au nord de la capitale haïtienne, dans la zone rurale entourant la ville de Saint-Marc, l'Université Laval met en oeuvre, depuis un an et demi, et en étroite collaboration avec ses partenaires haïtiens et canadiens, un projet de coopération complexe et original axé sur le développement agricole, le progrès économique, la santé nutritionnelle et la formation universitaire. L'étroite association de l'agriculture et de la nutrition représente la pierre angulaire de ce projet pluridisciplinaire nommé AKOSAA. L'initiative a pour nom officiel «Valorisation et renforcement des capacités pour un accroissement de la sécurité alimentaire en Haïti». Elle dessert une communauté de quelque 8 000 personnes. Le professeur Patrice Dion, du Département de phytologie, en est le directeur. Appuyé par une équipe de gestion, il travaille depuis trois ans à la conception et à la mise en oeuvre du projet avec ses partenaires canadiens et haïtiens. «La contribution haïtienne est majeure et déterminante», souligne-t-il. Le 27 août dernier, le secrétaire parlementaire du premier ministre du Canada, Paul Calandra, était à Saint-Marc pour prendre connaissance des résultats du projet AKOSAA, démarré en mars 2013, et pour procéder à son annonce officielle. En marge de cette visite, le ministre du Développement international et de la Francophonie, Christian Paradis, a déclaré être «encouragé par les progrès réalisés jusqu'ici». Le budget total du projet est de 6,8 M$. La contribution du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (MAECD) du Canada s'élève à 5 M$. Ce financement a débuté il y a un et demi. Le reste du budget est fourni par l'Université Laval et par ses partenaires canadiens. L'initiative AKOSAA met l'accent sur la diversification des productions végétales, l'intégration socioéconomique et le renforcement des capacités de production agricole. Elle vise aussi la saine gestion des ressources naturelles et la sensibilisation aux bonnes pratiques nutritionnelles. Selon Patrice Dion, ces actions favoriseront l'instauration d'une agriculture capable de produire des aliments diversifiés, sains et riches en nutriments. «Nous avons sur place une équipe d'une dizaine de professionnels haïtiens et une bénévole canadienne qui travaillent en étroite collaboration avec nos partenaires locaux et canadiens, indique-t-il. Ils appuient les communautés dans les domaines de l'agronomie et de l'action coopérative. Ils accompagnent les centres de santé dans le dépistage, la prise en charge et la prévention de la malnutrition. Ce projet comprend aussi plusieurs activités de formation et de recherche universitaires. Il permet la réalisation de stages pour des étudiants universitaires, canadiens comme haïtiens.» Les universités de Moncton et de Sherbrooke, ainsi que la Société de coopération pour le développement international (SOCODEVI) et le Centre de coopération internationale en santé et développement (CCISD) collaborent au projet. En Haïti, les partenaires sont l'Université d'État d'Haïti, la Fondation CHIBAS et la Coordination nationale de la sécurité alimentaire (CNSA). On compte également deux ministères, celui de l'Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural, et celui de la Santé publique et de la Population. Cette initiative sort des sentiers battus à plus d'un titre, notamment par son approche pluridisciplinaire. Ainsi, l'Université Laval y apporte une contribution multiple, par l'entremise de cinq de ses facultés: les Sciences de l'agriculture et de l'alimentation, la Médecine, les Sciences de l'administration, les Lettres et la Foresterie, géographie et géomatique. «Je ne connais pas beaucoup de projets de coopération internationale qui font appel à une expertise aussi diversifiée, soutient le professeur Dion. La contribution d'universitaires provenant d'horizons aussi différents est unique.» Le projet fait aussi la part belle à l'innovation agricole. «Nos professeurs, dit-il, réalisent des travaux de recherche et d'enseignement conjointement avec nos collègues d'Haïti. Ce partenariat apporte une valeur ajoutée au projet.» Mentionnons également la volonté des responsables de mettre en oeuvre une stratégie visant à promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommesà la suite d'une participation accrue des femmes à la prise de décisions. Et les résultats à ce jour? «Ils sont très prometteurs pour certaines variétés améliorées d'une légumineuse appelée niébé, répond Patrice Dion. Nous avons aussi fait connaître une méthode de lutte biologique contre le charançon de la patate douce. Il s'agit du principal insecte ravageur de cette culture dans les Caraïbes.» En ce qui concerne la santé nutritionnelle, les prestataires de soins de l'hôpital de Saint-Marc et des centres de santé de toute la commune ont reçu une formation sur le dépistage, la prise en charge et la prévention de la malnutrition. L'équipe canado-haïtienne a aussi travaillé avec deux coopératives agricoles établies dans la zone de projet. «Nous les accompagnons dans l'amélioration de leur mode de gestion, explique-t-il, pour que leurs activités puissent profiter à tous leurs membres.»À une centaine de kilomètres au nord de la capitale haïtienne, dans la zone rurale entourant la ville de Saint-Marc, l'Université Laval met en oeuvre, depuis un an et demi, et en étroite collaboration avec ses partenaires haïtiens et canadiens, un projet de coopération complexe et original axé sur le développement agricole, le progrès économique, la santé nutritionnelle et la formation universitaire. L'étroite association de l'agriculture et de la nutrition représente la pierre angulaire de ce projet pluridisciplinaire nommé AKOSAA. L'initiative a pour nom officiel «Valorisation et renforcement des capacités pour un accroissement de la sécurité alimentaire en Haïti». Elle dessert une communauté de quelque 8 000 personnes. Le professeur Patrice Dion, du Département de phytologie, en est le directeur. Appuyé par une équipe de gestion, il travaille depuis trois ans à la conception et à la mise en oeuvre du projet avec ses partenaires canadiens et haïtiens. «La contribution haïtienne est majeure et déterminante», souligne-t-il. Le 27 août dernier, le secrétaire parlementaire du premier ministre du Canada, Paul Calandra, était à Saint-Marc pour prendre connaissance des résultats du projet AKOSAA, démarré en mars 2013, et pour procéder à son annonce officielle. En marge de cette visite, le ministre du Développement international et de la Francophonie, Christian Paradis, a déclaré être «encouragé par les progrès réalisés jusqu'ici». Le budget total du projet est de 6,8 M$. La contribution du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (MAECD) du Canada s'élève à 5 M$. Ce financement a débuté il y a un et demi. Le reste du budget est fourni par l'Université Laval et par ses partenaires canadiens. L'initiative AKOSAA met l'accent sur la diversification des productions végétales, l'intégration socioéconomique et le renforcement des capacités de production agricole. Elle vise aussi la saine gestion des ressources naturelles et la sensibilisation aux bonnes pratiques nutritionnelles. Selon Patrice Dion, ces actions favoriseront l'instauration d'une agriculture capable de produire des aliments diversifiés, sains et riches en nutriments. «Nous avons sur place une équipe d'une dizaine de professionnels haïtiens et une bénévole canadienne qui travaillent en étroite collaboration avec nos partenaires locaux et canadiens, indique-t-il. Ils appuient les communautés dans les domaines de l'agronomie et de l'action coopérative. Ils accompagnent les centres de santé dans le dépistage, la prise en charge et la prévention de la malnutrition. Ce projet comprend aussi plusieurs activités de formation et de recherche universitaires. Il permet la réalisation de stages pour des étudiants universitaires, canadiens comme haïtiens.» Les universités de Moncton et de Sherbrooke, ainsi que la Société de coopération pour le développement international (SOCODEVI) et le Centre de coopération internationale en santé et développement (CCISD) collaborent au projet. En Haïti, les partenaires sont l'Université d'État d'Haïti, la Fondation CHIBAS et la Coordination nationale de la sécurité alimentaire (CNSA). On compte également deux ministères, celui de l'Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural, et celui de la Santé publique et de la Population. Cette initiative sort des sentiers battus à plus d'un titre, notamment par son approche pluridisciplinaire. Ainsi, l'Université Laval y apporte une contribution multiple, par l'entremise de cinq de ses facultés: les Sciences de l'agriculture et de l'alimentation, la Médecine, les Sciences de l'administration, les Lettres et la Foresterie, géographie et géomatique. «Je ne connais pas beaucoup de projets de coopération internationale qui font appel à une expertise aussi diversifiée, soutient le professeur Dion. La contribution d'universitaires provenant d'horizons aussi différents est unique.» Le projet fait aussi la part belle à l'innovation agricole. «Nos professeurs, dit-il, réalisent des travaux de recherche et d'enseignement conjointement avec nos collègues d'Haïti. Ce partenariat apporte une valeur ajoutée au projet.» Mentionnons également la volonté des responsables de mettre en oeuvre une stratégie visant à promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommesà la suite d'une participation accrue des femmes à la prise de décisions. Et les résultats à ce jour? «Ils sont très prometteurs pour certaines variétés améliorées d'une légumineuse appelée niébé, répond Patrice Dion. Nous avons aussi fait connaître une méthode de lutte biologique contre le charançon de la patate douce. Il s'agit du principal insecte ravageur de cette culture dans les Caraïbes.» En ce qui concerne la santé nutritionnelle, les prestataires de soins de l'hôpital de Saint-Marc et des centres de santé de toute la commune ont reçu une formation sur le dépistage, la prise en charge et la prévention de la malnutrition. L'équipe canado-haïtienne a aussi travaillé avec deux coopératives agricoles établies dans la zone de projet. «Nous les accompagnons dans l'amélioration de leur mode de gestion, explique-t-il, pour que leurs activités puissent profiter à tous leurs membres.»À une centaine de kilomètres au nord de la capitale haïtienne, dans la zone rurale entourant la ville de Saint-Marc, l'Université Laval met en oeuvre, depuis un an et demi, et en étroite collaboration avec ses partenaires haïtiens et canadiens, un projet de coopération complexe et original axé sur le développement agricole, le progrès économique, la santé nutritionnelle et la formation universitaire. L'étroite association de l'agriculture et de la nutrition représente la pierre angulaire de ce projet pluridisciplinaire nommé AKOSAA. L'initiative a pour nom officiel «Valorisation et renforcement des capacités pour un accroissement de la sécurité alimentaire en Haïti». Elle dessert une communauté de quelque 8 000 personnes. Le professeur Patrice Dion, du Département de phytologie, en est le directeur. Appuyé par une équipe de gestion, il travaille depuis trois ans à la conception et à la mise en oeuvre du projet avec ses partenaires canadiens et haïtiens. «La contribution haïtienne est majeure et déterminante», souligne-t-il. Le 27 août dernier, le secrétaire parlementaire du premier ministre du Canada, Paul Calandra, était à Saint-Marc pour prendre connaissance des résultats du projet AKOSAA, démarré en mars 2013, et pour procéder à son annonce officielle. En marge de cette visite, le ministre du Développement international et de la Francophonie, Christian Paradis, a déclaré être «encouragé par les progrès réalisés jusqu'ici». Le budget total du projet est de 6,8 M$. La contribution du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (MAECD) du Canada s'élève à 5 M$. Ce financement a débuté il y a un et demi. Le reste du budget est fourni par l'Université Laval et par ses partenaires canadiens. L'initiative AKOSAA met l'accent sur la diversification des productions végétales, l'intégration socioéconomique et le renforcement des capacités de production agricole. Elle vise aussi la saine gestion des ressources naturelles et la sensibilisation aux bonnes pratiques nutritionnelles. Selon Patrice Dion, ces actions favoriseront l'instauration d'une agriculture capable de produire des aliments diversifiés, sains et riches en nutriments. «Nous avons sur place une équipe d'une dizaine de professionnels haïtiens et une bénévole canadienne qui travaillent en étroite collaboration avec nos partenaires locaux et canadiens, indique-t-il. Ils appuient les communautés dans les domaines de l'agronomie et de l'action coopérative. Ils accompagnent les centres de santé dans le dépistage, la prise en charge et la prévention de la malnutrition. Ce projet comprend aussi plusieurs activités de formation et de recherche universitaires. Il permet la réalisation de stages pour des étudiants universitaires, canadiens comme haïtiens.» Les universités de Moncton et de Sherbrooke, ainsi que la Société de coopération pour le développement international (SOCODEVI) et le Centre de coopération internationale en santé et développement (CCISD) collaborent au projet. En Haïti, les partenaires sont l'Université d'État d'Haïti, la Fondation CHIBAS et la Coordination nationale de la sécurité alimentaire (CNSA). On compte également deux ministères, celui de l'Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural, et celui de la Santé publique et de la Population. Cette initiative sort des sentiers battus à plus d'un titre, notamment par son approche pluridisciplinaire. Ainsi, l'Université Laval y apporte une contribution multiple, par l'entremise de cinq de ses facultés: les Sciences de l'agriculture et de l'alimentation, la Médecine, les Sciences de l'administration, les Lettres et la Foresterie, géographie et géomatique. «Je ne connais pas beaucoup de projets de coopération internationale qui font appel à une expertise aussi diversifiée, soutient le professeur Dion. La contribution d'universitaires provenant d'horizons aussi différents est unique.» Le projet fait aussi la part belle à l'innovation agricole. «Nos professeurs, dit-il, réalisent des travaux de recherche et d'enseignement conjointement avec nos collègues d'Haïti. Ce partenariat apporte une valeur ajoutée au projet.» Mentionnons également la volonté des responsables de mettre en oeuvre une stratégie visant à promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommesà la suite d'une participation accrue des femmes à la prise de décisions. Et les résultats à ce jour? «Ils sont très prometteurs pour certaines variétés améliorées d'une légumineuse appelée niébé, répond Patrice Dion. Nous avons aussi fait connaître une méthode de lutte biologique contre le charançon de la patate douce. Il s'agit du principal insecte ravageur de cette culture dans les Caraïbes.» En ce qui concerne la santé nutritionnelle, les prestataires de soins de l'hôpital de Saint-Marc et des centres de santé de toute la commune ont reçu une formation sur le dépistage, la prise en charge et la prévention de la malnutrition. L'équipe canado-haïtienne a aussi travaillé avec deux coopératives agricoles établies dans la zone de projet. «Nous les accompagnons dans l'amélioration de leur mode de gestion, explique-t-il, pour que leurs activités puissent profiter à tous leurs membres.»À une centaine de kilomètres au nord de la capitale haïtienne, dans la zone rurale entourant la ville de Saint-Marc, l'Université Laval met en oeuvre, depuis un an et demi, et en étroite collaboration avec ses partenaires haïtiens et canadiens, un projet de coopération complexe et original axé sur le développement agricole, le progrès économique, la santé nutritionnelle et la formation universitaire. L'étroite association de l'agriculture et de la nutrition représente la pierre angulaire de ce projet pluridisciplinaire nommé AKOSAA. L'initiative a pour nom officiel «Valorisation et renforcement des capacités pour un accroissement de la sécurité alimentaire en Haïti». Elle dessert une communauté de quelque 8 000 personnes. Le professeur Patrice Dion, du Département de phytologie, en est le directeur. Appuyé par une équipe de gestion, il travaille depuis trois ans à la conception et à la mise en oeuvre du projet avec ses partenaires canadiens et haïtiens. «La contribution haïtienne est majeure et déterminante», souligne-t-il. Le 27 août dernier, le secrétaire parlementaire du premier ministre du Canada, Paul Calandra, était à Saint-Marc pour prendre connaissance des résultats du projet AKOSAA, démarré en mars 2013, et pour procéder à son annonce officielle. En marge de cette visite, le ministre du Développement international et de la Francophonie, Christian Paradis, a déclaré être «encouragé par les progrès réalisés jusqu'ici». Le budget total du projet est de 6,8 M$. La contribution du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (MAECD) du Canada s'élève à 5 M$. Ce financement a débuté il y a un et demi. Le reste du budget est fourni par l'Université Laval et par ses partenaires canadiens. L'initiative AKOSAA met l'accent sur la diversification des productions végétales, l'intégration socioéconomique et le renforcement des capacités de production agricole. Elle vise aussi la saine gestion des ressources naturelles et la sensibilisation aux bonnes pratiques nutritionnelles. Selon Patrice Dion, ces actions favoriseront l'instauration d'une agriculture capable de produire des aliments diversifiés, sains et riches en nutriments. «Nous avons sur place une équipe d'une dizaine de professionnels haïtiens et une bénévole canadienne qui travaillent en étroite collaboration avec nos partenaires locaux et canadiens, indique-t-il. Ils appuient les communautés dans les domaines de l'agronomie et de l'action coopérative. Ils accompagnent les centres de santé dans le dépistage, la prise en charge et la prévention de la malnutrition. Ce projet comprend aussi plusieurs activités de formation et de recherche universitaires. Il permet la réalisation de stages pour des étudiants universitaires, canadiens comme haïtiens.» Les universités de Moncton et de Sherbrooke, ainsi que la Société de coopération pour le développement international (SOCODEVI) et le Centre de coopération internationale en santé et développement (CCISD) collaborent au projet. En Haïti, les partenaires sont l'Université d'État d'Haïti, la Fondation CHIBAS et la Coordination nationale de la sécurité alimentaire (CNSA). On compte également deux ministères, celui de l'Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural, et celui de la Santé publique et de la Population. Cette initiative sort des sentiers battus à plus d'un titre, notamment par son approche pluridisciplinaire. Ainsi, l'Université Laval y apporte une contribution multiple, par l'entremise de cinq de ses facultés: les Sciences de l'agriculture et de l'alimentation, la Médecine, les Sciences de l'administration, les Lettres et la Foresterie, géographie et géomatique. «Je ne connais pas beaucoup de projets de coopération internationale qui font appel à une expertise aussi diversifiée, soutient le professeur Dion. La contribution d'universitaires provenant d'horizons aussi différents est unique.» Le projet fait aussi la part belle à l'innovation agricole. «Nos professeurs, dit-il, réalisent des travaux de recherche et d'enseignement conjointement avec nos collègues d'Haïti. Ce partenariat apporte une valeur ajoutée au projet.» Mentionnons également la volonté des responsables de mettre en oeuvre une stratégie visant à promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommesà la suite d'une participation accrue des femmes à la prise de décisions. Et les résultats à ce jour? «Ils sont très prometteurs pour certaines variétés améliorées d'une légumineuse appelée niébé, répond Patrice Dion. Nous avons aussi fait connaître une méthode de lutte biologique contre le charançon de la patate douce. Il s'agit du principal insecte ravageur de cette culture dans les Caraïbes.» En ce qui concerne la santé nutritionnelle, les prestataires de soins de l'hôpital de Saint-Marc et des centres de santé de toute la commune ont reçu une formation sur le dépistage, la prise en charge et la prévention de la malnutrition. L'équipe canado-haïtienne a aussi travaillé avec deux coopératives agricoles établies dans la zone de projet. «Nous les accompagnons dans l'amélioration de leur mode de gestion, explique-t-il, pour que leurs activités puissent profiter à tous leurs membres.»À une centaine de kilomètres au nord de la capitale haïtienne, dans la zone rurale entourant la ville de Saint-Marc, l'Université Laval met en oeuvre, depuis un an et demi, et en étroite collaboration avec ses partenaires haïtiens et canadiens, un projet de coopération complexe et original axé sur le développement agricole, le progrès économique, la santé nutritionnelle et la formation universitaire. L'étroite association de l'agriculture et de la nutrition représente la pierre angulaire de ce projet pluridisciplinaire nommé AKOSAA. L'initiative a pour nom officiel «Valorisation et renforcement des capacités pour un accroissement de la sécurité alimentaire en Haïti». Elle dessert une communauté de quelque 8 000 personnes. Le professeur Patrice Dion, du Département de phytologie, en est le directeur. Appuyé par une équipe de gestion, il travaille depuis trois ans à la conception et à la mise en oeuvre du projet avec ses partenaires canadiens et haïtiens. «La contribution haïtienne est majeure et déterminante», souligne-t-il. Le 27 août dernier, le secrétaire parlementaire du premier ministre du Canada, Paul Calandra, était à Saint-Marc pour prendre connaissance des résultats du projet AKOSAA, démarré en mars 2013, et pour procéder à son annonce officielle. En marge de cette visite, le ministre du Développement international et de la Francophonie, Christian Paradis, a déclaré être «encouragé par les progrès réalisés jusqu'ici». Le budget total du projet est de 6,8 M$. La contribution du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (MAECD) du Canada s'élève à 5 M$. Ce financement a débuté il y a un et demi. Le reste du budget est fourni par l'Université Laval et par ses partenaires canadiens. L'initiative AKOSAA met l'accent sur la diversification des productions végétales, l'intégration socioéconomique et le renforcement des capacités de production agricole. Elle vise aussi la saine gestion des ressources naturelles et la sensibilisation aux bonnes pratiques nutritionnelles. Selon Patrice Dion, ces actions favoriseront l'instauration d'une agriculture capable de produire des aliments diversifiés, sains et riches en nutriments. «Nous avons sur place une équipe d'une dizaine de professionnels haïtiens et une bénévole canadienne qui travaillent en étroite collaboration avec nos partenaires locaux et canadiens, indique-t-il. Ils appuient les communautés dans les domaines de l'agronomie et de l'action coopérative. Ils accompagnent les centres de santé dans le dépistage, la prise en charge et la prévention de la malnutrition. Ce projet comprend aussi plusieurs activités de formation et de recherche universitaires. Il permet la réalisation de stages pour des étudiants universitaires, canadiens comme haïtiens.» Les universités de Moncton et de Sherbrooke, ainsi que la Société de coopération pour le développement international (SOCODEVI) et le Centre de coopération internationale en santé et développement (CCISD) collaborent au projet. En Haïti, les partenaires sont l'Université d'État d'Haïti, la Fondation CHIBAS et la Coordination nationale de la sécurité alimentaire (CNSA). On compte également deux ministères, celui de l'Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural, et celui de la Santé publique et de la Population. Cette initiative sort des sentiers battus à plus d'un titre, notamment par son approche pluridisciplinaire. Ainsi, l'Université Laval y apporte une contribution multiple, par l'entremise de cinq de ses facultés: les Sciences de l'agriculture et de l'alimentation, la Médecine, les Sciences de l'administration, les Lettres et la Foresterie, géographie et géomatique. «Je ne connais pas beaucoup de projets de coopération internationale qui font appel à une expertise aussi diversifiée, soutient le professeur Dion. La contribution d'universitaires provenant d'horizons aussi différents est unique.» Le projet fait aussi la part belle à l'innovation agricole. «Nos professeurs, dit-il, réalisent des travaux de recherche et d'enseignement conjointement avec nos collègues d'Haïti. Ce partenariat apporte une valeur ajoutée au projet.» Mentionnons également la volonté des responsables de mettre en oeuvre une stratégie visant à promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommesà la suite d'une participation accrue des femmes à la prise de décisions. Et les résultats à ce jour? «Ils sont très prometteurs pour certaines variétés améliorées d'une légumineuse appelée niébé, répond Patrice Dion. Nous avons aussi fait connaître une méthode de lutte biologique contre le charançon de la patate douce. Il s'agit du principal insecte ravageur de cette culture dans les Caraïbes.» En ce qui concerne la santé nutritionnelle, les prestataires de soins de l'hôpital de Saint-Marc et des centres de santé de toute la commune ont reçu une formation sur le dépistage, la prise en charge et la prévention de la malnutrition. L'équipe canado-haïtienne a aussi travaillé avec deux coopératives agricoles établies dans la zone de projet. «Nous les accompagnons dans l'amélioration de leur mode de gestion, explique-t-il, pour que leurs activités puissent profiter à tous leurs membres.»

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